Château de La Buzine - Maison des Cinématographies de la Méditerranée

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Le domaine de la Buzine tiendrait son nom de l'un des propriétaires, Henry de Buzin, écuyer de la ville de Marseille au 16ème siècle.En 1856, Pierre Hilaire Curtil rachète la Buzine pour y construire le château actuel dans le style actuel

Le Château de La Buzine, après trois ans de réhabilitation par le cabinet d'architecture et d'urbanisme Stern International, est devenu la Maison des Cinématographies de la Méditerranée.
Situé au cœur du Parc des 7 collines, dans le 11e arrondissement de Marseille, c'est un lieu culturel, cinématographique et touristique : lieu unique dans le paysage culturel régional, allie tradition et modernité, histoire et avenir, culture et nature.
Cette "cité du cinéma ", dotée d'une salle de cinéma, de salons de réception donnant sur les terrasses et le parc, d'un parcours scénographique, d'une bibliothèque, d'une vidéothèque, d'un espace restauration et d'une boutique souvenirs vous propose un nouvel espace de loisirs et de culture à Marseille.
Petit restaurant bio et café "La Table des secrets".

Le domaine de la Buzine tiendrait son nom de l'un des propriétaires, Henry de Buzin, écuyer de la ville de Marseille au 16ème siècle.En 1856, Pierre Hilaire Curtil rachète la Buzine pour y construire le château actuel dans le style éclectique et ostentatoire des "folies" en vogue à cette époque.
Au siècle suivant, la bâtisse accède à la célébrité grâce à Marcel Pagnol qui en fait un "personnage" de son oeuvre "le Château de ma Mère". En 1941, l'auteur cinéaste achète le domaine pour y construire sa "cité du cinéma". En renonçant à ce projet, il revend la propriété en 1973. Celle-ci sera démembrée dans les années 80 pour y construire 250 villas. En 1995, la Ville de Marseille rachète le château en ruines et son parc de 3 hectares pour y créer "la Maison des Cinématographies de la Méditerranée" ouverte au public en 2013, année où Marseille fut Capitale Européenne de la Culture.
Ce parc est peu à peu réaménagé dans l'esprit de ce qu'il était au début du 20ème siècle. On y découvre en particulier un grand bassin et 2 fontaines en rocaille alimentées par la dérivation du canal de Marseille qui irriguait ainsi les prairies,les traces d'une draille, empruntée à l'époque par les moutons transhumant de la Valentine au Garlaban et une végétation essentiellement indigène et méditerranéenne.