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Bouches-du-Rhône en Paysages - Lambesc, Parcours du Patrimoine
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Bouches-du-Rhône en Paysages - Lambesc, Parcours du Patrimoine - 8582304
Balade familiale de 45 minutes dans les ruelles de Lambesc, à la découverte du patrimoine bâti et des paysages provençaux.
Au coeur du Pays d'Aix, blotti dans un écrin de verdure, parmi les vignobles, les oliveraies et les pins, Lambesc reste ancré dans une culture agricole et traditionnelle, offrant aux visiteurs un savoureux mélange entre nature et histoire. La ville a conservé un caractère provençal, révélant au détour de chaque ruelle, un patrimoine historique et culturel d'une grande richesse. Créer, surprendre, étonner, séduire... Au fil des ruelles et des placettes, suivez les clous qui vous emmènent sur ce parcours du patrimoine, vous invitant à la découverte des richesses végétales et architecturales de la commune. Des plus visibles aux plus discrètes, elles représentent autant d'espaces verts ancrés dans l'histoire de la cité. Dans le centre du village, cabanons et hôtels particuliers se côtoient en un dialogue permanent sur fond végétal.
Ce bâtiment recevait les notables venus assister aux Assemblées générales des communautés du pays de Provence, et notamment le Comte de Grignan, gendre de Madame de Sévigné. En 1735, Madame Janet vendit l'hôtel à la communauté. Il accueillit alors la Mairie. Elle fut reconstruite en 1912 suite au terrible tremblement de terre du 11 juin 1909 qui ébranla sévèrement la ville. Au fronton, on peut observer les armes de Lambesc : "d'azur à la croix de Lorraine d'or", dues en 1453 à Yolande, fille du roi René, épouse de Ferry, Duc de Lorraine.
Fontaine la plus ancienne de la ville où les animaux domestiques chevaux, ânes ou moutons, avaient coutume de venir boire. Elle voit ses abords protégés par des gerbes de phormium et des cascades de solanums blancs.
Classé monument historique. Il est admirable par son architecture et ses 4 doubles bassins alimentés par la fontaine « Bono Font ». Le lieu offre un dialogue entre massif végétal et minéral massif.
Elle est ornée de la fontaine “Font di mourgo” (fontaine des nonnes) qui était située à l’origine sur la route de la Transhumance,à l’entrée de Lambesc, proche du couvent St Thérèse, d’où son nom. Les gauras blanches animent le pied de tilleuls mellifères et inondent de gouttelettes florales la calade autour de la fontaine.
Son chemin d’eau contemporain nous rappelle qu’autrefois, fontaine, abreuvoir et lavoir étaient toujours associés dans les jardins le choix du sophora pleureur évoque l’eau et s’intègre harmonieusement avec le mimosa et l’acacia des jardins voisins.
Rue de l’Ecluse : son étroitesse permet à ses habitants d’être abrités du soleil et du mistral. Rue de la Campane : elle doit son nom à l’une des plus anciennes auberges de la ville. Elle recevait les riches rouliers qui étaient appelés pour les repas à l’aide d’une cloche (Campano). Poursuivre par les rues Savonnerie et des Tisseurs.
Rue Savonnerie, tourner à 50 m à droite (rue du Vallat) jusqu’au square. Le Vallat se comporte comme un oued. Aujourd’hui à sec avec sa rivière de galets blancs, il nous baigne les pieds tous les 100 ans !
Ancienne porte des remparts tenant son nom de César d’Esménard de Vautubière, personnage historique, ardent défenseur du château de la ville lors du siège de 1589. Fait prisonnier, il fut ensuite pendu à l’une des tours du château qui se dressait alors place du Castellas. L’hôtel des Esménard est encore visible dans cette rue : il occupe la partie supérieure de la porte.
Classée monument historique. La place, flanquée de l’hôtel particulier De Saint - Chamas, accueille le monument aux morts de la 1ère Guerre Mondiale. Elle a été créée pour l’organisation de fêtes populaires et réunir les lambescains sous les treilles qui l’ornent encore. Le décor végétal confère au bâti un aspect convivial et crée du lien. L’église y a été édifiée de 1700 à 1741, à la place du manoir de Saint Eldrad (1er Seigneur de Lambesc, patron de la cité et des bergers). A l’intérieur se trouvent de nombreux tableaux de grands artistes provençaux et les orgues du facteur Joseph Isnard, classées monuments historiques.
C’était le quartier de toute la noblesse de Provence. On y trouvait les noms des plus illustres familles. Le bel hôtel décoré de lierre qui la borde est celui des Faudran de Laval, ou «hôtel des Deux lions » ou encore de Madame de Sévigné, pour les Lambescains. En effet, la Marquise y résidait lorsqu’elle rendait visite à sa fille Françoise. Plusieurs lettres ont d’ailleurs été écrites et postées à Lambesc. La place, dans son aspect actuel, est née du tremblement de terre de 1911. Sous vos pieds se trouvent encore les anciennes caves des maisons.
Classé monument historique. Construit de 1526 à 1646, il s’élève à 25m de hauteur. Cette horloge rythme la vie des habitants grâce à 4 personnages en bois représentant la famille Jacquemard, les 2 enfants, Jaquet et Jaqueto sonnant les quarts d’heure, et les parents Jacquemard et Margarido sonnant les heures et demi-heures.
Très bel hôtel particulier (16ème siècle) particulièrement bien conservé, avec ses fenêtres à meneaux.
Elle doit son nom au château des Pontevès qui s’y dressait au 14ème siècle et fut érigée sur les ruines du séisme de 1909. Sa promenade fleurie en balcon offre une vue sur l’ultime vestige du tremblement de terre. L’été, les ipomées bleues rivalisent d’éclat avec la couleur de la chaux des façades.
Ls ont tous deux été construit sur l’emplacement du château des Pontevès. L’hôtel des Taillades a été gravement endommagé par l’explosion d’un train de munitions le 16 Août 1944. Il possédait un cachot et un souterrain menant à la place du Castellas. L’hôtel Cadenet-Charleval (16ème siècle) était la résidence du comte de Grignan, et l’endroit où naquit Louis Adhémar Provence de Grignan, petit-fils de Madame de Sévigné, le 17 novembre 1671. M. et Mme De Grignan aimaient, ainsi que leur fille Pauline, venir passer du temps à Lambesc en dehors des Assemblées. Néanmoins, ils n’y ont jamais possédé de demeures, ils n’étaient que locataires.
Située sur la rue principale de la ville, au pied du Jacquemard, elle accueillait autrefois un marché le mercredi, autorisé en 1764 par Louis XV. Toutes les fêtes s’y déroulaient, ceci jusqu’à la fin du siècle dernier.
Lors des Assemblées, les évêques à la calotte rouge séjournaient à l’auberge du Château Rouge située non loin (bâtiment du café de l’Union sur la Rue Grande). Garde corps en clous de maréchal ferrant, fusain «bonnet d’évêque» et fantaisie végétale égayent le bâti.
Musée d’ethnographie folklorique, d’histoire locale. 4 grandes salles exposent le patrimoine historique et les pièces archéologiques découvertes sur Lambesc. Le préau présente de l’outillage ancien.
En son centre s’élève une très jolie fontaine de 1646, surmontée d’un obélisque. Par la bouche de 4 superbes mascarons, l’eau claire jaillit dans un bassin aux courbes harmonieuses. Les armoiries qui y sont gravées sont celles des ducs de Guise, princes de Lambesc. De la place, on aperçoit le couvent des Trinitaires, en partie démoli lors de la construction de la RN7 en 1803 (aujourd’hui « Route d’Aix »). L’un des pères trinitaires, Antoine Constantin (fin 17ème – début 18ème siècle), reste connu pour avoir été l’un des premiers botanistes ayant écrit une pharmacopée (ouvrage encyclopédique recensant principalement des plantes à usage thérapeutique).
Au 18ème siècle, cette rue se trouvait dans les faubourgs de la ville. Toutes les maisons communiquaient entre elles et abritaient les réserves des grandes familles lambescaines. On y trouvait également une magnanerie (élevage des vers à soie).
C’est un ancien hôpital construit de 1735 à 1769. Les soins y étaient assurés par une congrégation religieuse remplacée par du personnel laïque en 1929. Le bâtiment est depuis 1996 une annexe de l’Université d’Aix en Provence, ce qui a fait de Lambesc, le premier village universitaire de France. Son jardin est ouvert au public.
Lambescain d’origine, Joseph-Etienne Roulin a acquis sa renommée en devenant ami avec Van Gogh. Lui et sa famille ayant servi de modèles à plusieurs reprises, son portrait, en particulier, a ainsi fait le tour de la planète sur les toiles de ce peintre génial. Le square lui rend hommage, orné de deux platanes remarquables. Rien de plus. Mais rien de moins ! Dans le passage du Facteur Roulin, jouxtant le square, les heuchères « désespoirs du peintre » évoquent Van Gogh.
Ce bâtiment recevait les notables venus assister aux Assemblées générales des communautés du pays de Provence, et notamment le Comte de Grignan, gendre de Madame de Sévigné. En 1735, Madame Janet vendit l'hôtel à la communauté. Il accueillit alors la Mairie. Elle fut reconstruite en 1912 suite au terrible tremblement de terre du 11 juin 1909 qui ébranla sévèrement la ville. Au fronton, on peut observer les armes de Lambesc : "d'azur à la croix de Lorraine d'or", dues en 1453 à Yolande, fille du roi René, épouse de Ferry, Duc de Lorraine.
Fontaine la plus ancienne de la ville où les animaux domestiques chevaux, ânes ou moutons, avaient coutume de venir boire. Elle voit ses abords protégés par des gerbes de phormium et des cascades de solanums blancs.
Classé monument historique. Il est admirable par son architecture et ses 4 doubles bassins alimentés par la fontaine « Bono Font ». Le lieu offre un dialogue entre massif végétal et minéral massif.
Elle est ornée de la fontaine “Font di mourgo” (fontaine des nonnes) qui était située à l’origine sur la route de la Transhumance,à l’entrée de Lambesc, proche du couvent St Thérèse, d’où son nom. Les gauras blanches animent le pied de tilleuls mellifères et inondent de gouttelettes florales la calade autour de la fontaine.
Son chemin d’eau contemporain nous rappelle qu’autrefois, fontaine, abreuvoir et lavoir étaient toujours associés dans les jardins le choix du sophora pleureur évoque l’eau et s’intègre harmonieusement avec le mimosa et l’acacia des jardins voisins.
Rue de l’Ecluse : son étroitesse permet à ses habitants d’être abrités du soleil et du mistral. Rue de la Campane : elle doit son nom à l’une des plus anciennes auberges de la ville. Elle recevait les riches rouliers qui étaient appelés pour les repas à l’aide d’une cloche (Campano). Poursuivre par les rues Savonnerie et des Tisseurs.
Rue Savonnerie, tourner à 50 m à droite (rue du Vallat) jusqu’au square. Le Vallat se comporte comme un oued. Aujourd’hui à sec avec sa rivière de galets blancs, il nous baigne les pieds tous les 100 ans !
Ancienne porte des remparts tenant son nom de César d’Esménard de Vautubière, personnage historique, ardent défenseur du château de la ville lors du siège de 1589. Fait prisonnier, il fut ensuite pendu à l’une des tours du château qui se dressait alors place du Castellas. L’hôtel des Esménard est encore visible dans cette rue : il occupe la partie supérieure de la porte.
Classée monument historique. La place, flanquée de l’hôtel particulier De Saint - Chamas, accueille le monument aux morts de la 1ère Guerre Mondiale. Elle a été créée pour l’organisation de fêtes populaires et réunir les lambescains sous les treilles qui l’ornent encore. Le décor végétal confère au bâti un aspect convivial et crée du lien. L’église y a été édifiée de 1700 à 1741, à la place du manoir de Saint Eldrad (1er Seigneur de Lambesc, patron de la cité et des bergers). A l’intérieur se trouvent de nombreux tableaux de grands artistes provençaux et les orgues du facteur Joseph Isnard, classées monuments historiques.
C’était le quartier de toute la noblesse de Provence. On y trouvait les noms des plus illustres familles. Le bel hôtel décoré de lierre qui la borde est celui des Faudran de Laval, ou «hôtel des Deux lions » ou encore de Madame de Sévigné, pour les Lambescains. En effet, la Marquise y résidait lorsqu’elle rendait visite à sa fille Françoise. Plusieurs lettres ont d’ailleurs été écrites et postées à Lambesc. La place, dans son aspect actuel, est née du tremblement de terre de 1911. Sous vos pieds se trouvent encore les anciennes caves des maisons.
Classé monument historique. Construit de 1526 à 1646, il s’élève à 25m de hauteur. Cette horloge rythme la vie des habitants grâce à 4 personnages en bois représentant la famille Jacquemard, les 2 enfants, Jaquet et Jaqueto sonnant les quarts d’heure, et les parents Jacquemard et Margarido sonnant les heures et demi-heures.
Très bel hôtel particulier (16ème siècle) particulièrement bien conservé, avec ses fenêtres à meneaux.
Elle doit son nom au château des Pontevès qui s’y dressait au 14ème siècle et fut érigée sur les ruines du séisme de 1909. Sa promenade fleurie en balcon offre une vue sur l’ultime vestige du tremblement de terre. L’été, les ipomées bleues rivalisent d’éclat avec la couleur de la chaux des façades.
Ls ont tous deux été construit sur l’emplacement du château des Pontevès. L’hôtel des Taillades a été gravement endommagé par l’explosion d’un train de munitions le 16 Août 1944. Il possédait un cachot et un souterrain menant à la place du Castellas. L’hôtel Cadenet-Charleval (16ème siècle) était la résidence du comte de Grignan, et l’endroit où naquit Louis Adhémar Provence de Grignan, petit-fils de Madame de Sévigné, le 17 novembre 1671. M. et Mme De Grignan aimaient, ainsi que leur fille Pauline, venir passer du temps à Lambesc en dehors des Assemblées. Néanmoins, ils n’y ont jamais possédé de demeures, ils n’étaient que locataires.
Située sur la rue principale de la ville, au pied du Jacquemard, elle accueillait autrefois un marché le mercredi, autorisé en 1764 par Louis XV. Toutes les fêtes s’y déroulaient, ceci jusqu’à la fin du siècle dernier.
Lors des Assemblées, les évêques à la calotte rouge séjournaient à l’auberge du Château Rouge située non loin (bâtiment du café de l’Union sur la Rue Grande). Garde corps en clous de maréchal ferrant, fusain «bonnet d’évêque» et fantaisie végétale égayent le bâti.
Musée d’ethnographie folklorique, d’histoire locale. 4 grandes salles exposent le patrimoine historique et les pièces archéologiques découvertes sur Lambesc. Le préau présente de l’outillage ancien.
En son centre s’élève une très jolie fontaine de 1646, surmontée d’un obélisque. Par la bouche de 4 superbes mascarons, l’eau claire jaillit dans un bassin aux courbes harmonieuses. Les armoiries qui y sont gravées sont celles des ducs de Guise, princes de Lambesc. De la place, on aperçoit le couvent des Trinitaires, en partie démoli lors de la construction de la RN7 en 1803 (aujourd’hui « Route d’Aix »). L’un des pères trinitaires, Antoine Constantin (fin 17ème – début 18ème siècle), reste connu pour avoir été l’un des premiers botanistes ayant écrit une pharmacopée (ouvrage encyclopédique recensant principalement des plantes à usage thérapeutique).
Au 18ème siècle, cette rue se trouvait dans les faubourgs de la ville. Toutes les maisons communiquaient entre elles et abritaient les réserves des grandes familles lambescaines. On y trouvait également une magnanerie (élevage des vers à soie).
C’est un ancien hôpital construit de 1735 à 1769. Les soins y étaient assurés par une congrégation religieuse remplacée par du personnel laïque en 1929. Le bâtiment est depuis 1996 une annexe de l’Université d’Aix en Provence, ce qui a fait de Lambesc, le premier village universitaire de France. Son jardin est ouvert au public.
Lambescain d’origine, Joseph-Etienne Roulin a acquis sa renommée en devenant ami avec Van Gogh. Lui et sa famille ayant servi de modèles à plusieurs reprises, son portrait, en particulier, a ainsi fait le tour de la planète sur les toiles de ce peintre génial. Le square lui rend hommage, orné de deux platanes remarquables. Rien de plus. Mais rien de moins ! Dans le passage du Facteur Roulin, jouxtant le square, les heuchères « désespoirs du peintre » évoquent Van Gogh.
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Balade familiale de 45 minutes dans les ruelles de Lambesc, à la découverte du patrimoine bâti et des paysages provençaux.
Au coeur du Pays d'Aix, blotti dans un écrin de verdure, parmi les vignobles, les oliveraies et les pins, Lambesc reste ancré dans une culture agricole et traditionnelle, offrant aux visiteurs un savoureux mélange entre nature et histoire. La ville a conservé un caractère provençal, révélant au détour de chaque ruelle, un patrimoine historique et culturel d'une grande richesse. Créer, surprendre, étonner, séduire... Au fil des ruelles et des placettes, suivez les clous qui vous emmènent sur ce parcours du patrimoine, vous invitant à la découverte des richesses végétales et architecturales de la commune. Des plus visibles aux plus discrètes, elles représentent autant d'espaces verts ancrés dans l'histoire de la cité. Dans le centre du village, cabanons et hôtels particuliers se côtoient en un dialogue permanent sur fond végétal.
Ce bâtiment recevait les notables venus assister aux Assemblées générales des communautés du pays de Provence, et notamment le Comte de Grignan, gendre de Madame de Sévigné. En 1735, Madame Janet vendit l'hôtel à la communauté. Il accueillit alors la Mairie. Elle fut reconstruite en 1912 suite au terrible tremblement de terre du 11 juin 1909 qui ébranla sévèrement la ville. Au fronton, on peut observer les armes de Lambesc : "d'azur à la croix de Lorraine d'or", dues en 1453 à Yolande, fille du roi René, épouse de Ferry, Duc de Lorraine.
Fontaine la plus ancienne de la ville où les animaux domestiques chevaux, ânes ou moutons, avaient coutume de venir boire. Elle voit ses abords protégés par des gerbes de phormium et des cascades de solanums blancs.
Classé monument historique. Il est admirable par son architecture et ses 4 doubles bassins alimentés par la fontaine « Bono Font ». Le lieu offre un dialogue entre massif végétal et minéral massif.
Elle est ornée de la fontaine “Font di mourgo” (fontaine des nonnes) qui était située à l’origine sur la route de la Transhumance,à l’entrée de Lambesc, proche du couvent St Thérèse, d’où son nom. Les gauras blanches animent le pied de tilleuls mellifères et inondent de gouttelettes florales la calade autour de la fontaine.
Son chemin d’eau contemporain nous rappelle qu’autrefois, fontaine, abreuvoir et lavoir étaient toujours associés dans les jardins le choix du sophora pleureur évoque l’eau et s’intègre harmonieusement avec le mimosa et l’acacia des jardins voisins.
Rue de l’Ecluse : son étroitesse permet à ses habitants d’être abrités du soleil et du mistral. Rue de la Campane : elle doit son nom à l’une des plus anciennes auberges de la ville. Elle recevait les riches rouliers qui étaient appelés pour les repas à l’aide d’une cloche (Campano). Poursuivre par les rues Savonnerie et des Tisseurs.
Rue Savonnerie, tourner à 50 m à droite (rue du Vallat) jusqu’au square. Le Vallat se comporte comme un oued. Aujourd’hui à sec avec sa rivière de galets blancs, il nous baigne les pieds tous les 100 ans !
Ancienne porte des remparts tenant son nom de César d’Esménard de Vautubière, personnage historique, ardent défenseur du château de la ville lors du siège de 1589. Fait prisonnier, il fut ensuite pendu à l’une des tours du château qui se dressait alors place du Castellas. L’hôtel des Esménard est encore visible dans cette rue : il occupe la partie supérieure de la porte.
Classée monument historique. La place, flanquée de l’hôtel particulier De Saint - Chamas, accueille le monument aux morts de la 1ère Guerre Mondiale. Elle a été créée pour l’organisation de fêtes populaires et réunir les lambescains sous les treilles qui l’ornent encore. Le décor végétal confère au bâti un aspect convivial et crée du lien. L’église y a été édifiée de 1700 à 1741, à la place du manoir de Saint Eldrad (1er Seigneur de Lambesc, patron de la cité et des bergers). A l’intérieur se trouvent de nombreux tableaux de grands artistes provençaux et les orgues du facteur Joseph Isnard, classées monuments historiques.
C’était le quartier de toute la noblesse de Provence. On y trouvait les noms des plus illustres familles. Le bel hôtel décoré de lierre qui la borde est celui des Faudran de Laval, ou «hôtel des Deux lions » ou encore de Madame de Sévigné, pour les Lambescains. En effet, la Marquise y résidait lorsqu’elle rendait visite à sa fille Françoise. Plusieurs lettres ont d’ailleurs été écrites et postées à Lambesc. La place, dans son aspect actuel, est née du tremblement de terre de 1911. Sous vos pieds se trouvent encore les anciennes caves des maisons.
Classé monument historique. Construit de 1526 à 1646, il s’élève à 25m de hauteur. Cette horloge rythme la vie des habitants grâce à 4 personnages en bois représentant la famille Jacquemard, les 2 enfants, Jaquet et Jaqueto sonnant les quarts d’heure, et les parents Jacquemard et Margarido sonnant les heures et demi-heures.
Très bel hôtel particulier (16ème siècle) particulièrement bien conservé, avec ses fenêtres à meneaux.
Elle doit son nom au château des Pontevès qui s’y dressait au 14ème siècle et fut érigée sur les ruines du séisme de 1909. Sa promenade fleurie en balcon offre une vue sur l’ultime vestige du tremblement de terre. L’été, les ipomées bleues rivalisent d’éclat avec la couleur de la chaux des façades.
Ls ont tous deux été construit sur l’emplacement du château des Pontevès. L’hôtel des Taillades a été gravement endommagé par l’explosion d’un train de munitions le 16 Août 1944. Il possédait un cachot et un souterrain menant à la place du Castellas. L’hôtel Cadenet-Charleval (16ème siècle) était la résidence du comte de Grignan, et l’endroit où naquit Louis Adhémar Provence de Grignan, petit-fils de Madame de Sévigné, le 17 novembre 1671. M. et Mme De Grignan aimaient, ainsi que leur fille Pauline, venir passer du temps à Lambesc en dehors des Assemblées. Néanmoins, ils n’y ont jamais possédé de demeures, ils n’étaient que locataires.
Située sur la rue principale de la ville, au pied du Jacquemard, elle accueillait autrefois un marché le mercredi, autorisé en 1764 par Louis XV. Toutes les fêtes s’y déroulaient, ceci jusqu’à la fin du siècle dernier.
Lors des Assemblées, les évêques à la calotte rouge séjournaient à l’auberge du Château Rouge située non loin (bâtiment du café de l’Union sur la Rue Grande). Garde corps en clous de maréchal ferrant, fusain «bonnet d’évêque» et fantaisie végétale égayent le bâti.
Musée d’ethnographie folklorique, d’histoire locale. 4 grandes salles exposent le patrimoine historique et les pièces archéologiques découvertes sur Lambesc. Le préau présente de l’outillage ancien.
En son centre s’élève une très jolie fontaine de 1646, surmontée d’un obélisque. Par la bouche de 4 superbes mascarons, l’eau claire jaillit dans un bassin aux courbes harmonieuses. Les armoiries qui y sont gravées sont celles des ducs de Guise, princes de Lambesc. De la place, on aperçoit le couvent des Trinitaires, en partie démoli lors de la construction de la RN7 en 1803 (aujourd’hui « Route d’Aix »). L’un des pères trinitaires, Antoine Constantin (fin 17ème – début 18ème siècle), reste connu pour avoir été l’un des premiers botanistes ayant écrit une pharmacopée (ouvrage encyclopédique recensant principalement des plantes à usage thérapeutique).
Au 18ème siècle, cette rue se trouvait dans les faubourgs de la ville. Toutes les maisons communiquaient entre elles et abritaient les réserves des grandes familles lambescaines. On y trouvait également une magnanerie (élevage des vers à soie).
C’est un ancien hôpital construit de 1735 à 1769. Les soins y étaient assurés par une congrégation religieuse remplacée par du personnel laïque en 1929. Le bâtiment est depuis 1996 une annexe de l’Université d’Aix en Provence, ce qui a fait de Lambesc, le premier village universitaire de France. Son jardin est ouvert au public.
Lambescain d’origine, Joseph-Etienne Roulin a acquis sa renommée en devenant ami avec Van Gogh. Lui et sa famille ayant servi de modèles à plusieurs reprises, son portrait, en particulier, a ainsi fait le tour de la planète sur les toiles de ce peintre génial. Le square lui rend hommage, orné de deux platanes remarquables. Rien de plus. Mais rien de moins ! Dans le passage du Facteur Roulin, jouxtant le square, les heuchères « désespoirs du peintre » évoquent Van Gogh.
Ce bâtiment recevait les notables venus assister aux Assemblées générales des communautés du pays de Provence, et notamment le Comte de Grignan, gendre de Madame de Sévigné. En 1735, Madame Janet vendit l'hôtel à la communauté. Il accueillit alors la Mairie. Elle fut reconstruite en 1912 suite au terrible tremblement de terre du 11 juin 1909 qui ébranla sévèrement la ville. Au fronton, on peut observer les armes de Lambesc : "d'azur à la croix de Lorraine d'or", dues en 1453 à Yolande, fille du roi René, épouse de Ferry, Duc de Lorraine.
Fontaine la plus ancienne de la ville où les animaux domestiques chevaux, ânes ou moutons, avaient coutume de venir boire. Elle voit ses abords protégés par des gerbes de phormium et des cascades de solanums blancs.
Classé monument historique. Il est admirable par son architecture et ses 4 doubles bassins alimentés par la fontaine « Bono Font ». Le lieu offre un dialogue entre massif végétal et minéral massif.
Elle est ornée de la fontaine “Font di mourgo” (fontaine des nonnes) qui était située à l’origine sur la route de la Transhumance,à l’entrée de Lambesc, proche du couvent St Thérèse, d’où son nom. Les gauras blanches animent le pied de tilleuls mellifères et inondent de gouttelettes florales la calade autour de la fontaine.
Son chemin d’eau contemporain nous rappelle qu’autrefois, fontaine, abreuvoir et lavoir étaient toujours associés dans les jardins le choix du sophora pleureur évoque l’eau et s’intègre harmonieusement avec le mimosa et l’acacia des jardins voisins.
Rue de l’Ecluse : son étroitesse permet à ses habitants d’être abrités du soleil et du mistral. Rue de la Campane : elle doit son nom à l’une des plus anciennes auberges de la ville. Elle recevait les riches rouliers qui étaient appelés pour les repas à l’aide d’une cloche (Campano). Poursuivre par les rues Savonnerie et des Tisseurs.
Rue Savonnerie, tourner à 50 m à droite (rue du Vallat) jusqu’au square. Le Vallat se comporte comme un oued. Aujourd’hui à sec avec sa rivière de galets blancs, il nous baigne les pieds tous les 100 ans !
Ancienne porte des remparts tenant son nom de César d’Esménard de Vautubière, personnage historique, ardent défenseur du château de la ville lors du siège de 1589. Fait prisonnier, il fut ensuite pendu à l’une des tours du château qui se dressait alors place du Castellas. L’hôtel des Esménard est encore visible dans cette rue : il occupe la partie supérieure de la porte.
Classée monument historique. La place, flanquée de l’hôtel particulier De Saint - Chamas, accueille le monument aux morts de la 1ère Guerre Mondiale. Elle a été créée pour l’organisation de fêtes populaires et réunir les lambescains sous les treilles qui l’ornent encore. Le décor végétal confère au bâti un aspect convivial et crée du lien. L’église y a été édifiée de 1700 à 1741, à la place du manoir de Saint Eldrad (1er Seigneur de Lambesc, patron de la cité et des bergers). A l’intérieur se trouvent de nombreux tableaux de grands artistes provençaux et les orgues du facteur Joseph Isnard, classées monuments historiques.
C’était le quartier de toute la noblesse de Provence. On y trouvait les noms des plus illustres familles. Le bel hôtel décoré de lierre qui la borde est celui des Faudran de Laval, ou «hôtel des Deux lions » ou encore de Madame de Sévigné, pour les Lambescains. En effet, la Marquise y résidait lorsqu’elle rendait visite à sa fille Françoise. Plusieurs lettres ont d’ailleurs été écrites et postées à Lambesc. La place, dans son aspect actuel, est née du tremblement de terre de 1911. Sous vos pieds se trouvent encore les anciennes caves des maisons.
Classé monument historique. Construit de 1526 à 1646, il s’élève à 25m de hauteur. Cette horloge rythme la vie des habitants grâce à 4 personnages en bois représentant la famille Jacquemard, les 2 enfants, Jaquet et Jaqueto sonnant les quarts d’heure, et les parents Jacquemard et Margarido sonnant les heures et demi-heures.
Très bel hôtel particulier (16ème siècle) particulièrement bien conservé, avec ses fenêtres à meneaux.
Elle doit son nom au château des Pontevès qui s’y dressait au 14ème siècle et fut érigée sur les ruines du séisme de 1909. Sa promenade fleurie en balcon offre une vue sur l’ultime vestige du tremblement de terre. L’été, les ipomées bleues rivalisent d’éclat avec la couleur de la chaux des façades.
Ls ont tous deux été construit sur l’emplacement du château des Pontevès. L’hôtel des Taillades a été gravement endommagé par l’explosion d’un train de munitions le 16 Août 1944. Il possédait un cachot et un souterrain menant à la place du Castellas. L’hôtel Cadenet-Charleval (16ème siècle) était la résidence du comte de Grignan, et l’endroit où naquit Louis Adhémar Provence de Grignan, petit-fils de Madame de Sévigné, le 17 novembre 1671. M. et Mme De Grignan aimaient, ainsi que leur fille Pauline, venir passer du temps à Lambesc en dehors des Assemblées. Néanmoins, ils n’y ont jamais possédé de demeures, ils n’étaient que locataires.
Située sur la rue principale de la ville, au pied du Jacquemard, elle accueillait autrefois un marché le mercredi, autorisé en 1764 par Louis XV. Toutes les fêtes s’y déroulaient, ceci jusqu’à la fin du siècle dernier.
Lors des Assemblées, les évêques à la calotte rouge séjournaient à l’auberge du Château Rouge située non loin (bâtiment du café de l’Union sur la Rue Grande). Garde corps en clous de maréchal ferrant, fusain «bonnet d’évêque» et fantaisie végétale égayent le bâti.
Musée d’ethnographie folklorique, d’histoire locale. 4 grandes salles exposent le patrimoine historique et les pièces archéologiques découvertes sur Lambesc. Le préau présente de l’outillage ancien.
En son centre s’élève une très jolie fontaine de 1646, surmontée d’un obélisque. Par la bouche de 4 superbes mascarons, l’eau claire jaillit dans un bassin aux courbes harmonieuses. Les armoiries qui y sont gravées sont celles des ducs de Guise, princes de Lambesc. De la place, on aperçoit le couvent des Trinitaires, en partie démoli lors de la construction de la RN7 en 1803 (aujourd’hui « Route d’Aix »). L’un des pères trinitaires, Antoine Constantin (fin 17ème – début 18ème siècle), reste connu pour avoir été l’un des premiers botanistes ayant écrit une pharmacopée (ouvrage encyclopédique recensant principalement des plantes à usage thérapeutique).
Au 18ème siècle, cette rue se trouvait dans les faubourgs de la ville. Toutes les maisons communiquaient entre elles et abritaient les réserves des grandes familles lambescaines. On y trouvait également une magnanerie (élevage des vers à soie).
C’est un ancien hôpital construit de 1735 à 1769. Les soins y étaient assurés par une congrégation religieuse remplacée par du personnel laïque en 1929. Le bâtiment est depuis 1996 une annexe de l’Université d’Aix en Provence, ce qui a fait de Lambesc, le premier village universitaire de France. Son jardin est ouvert au public.
Lambescain d’origine, Joseph-Etienne Roulin a acquis sa renommée en devenant ami avec Van Gogh. Lui et sa famille ayant servi de modèles à plusieurs reprises, son portrait, en particulier, a ainsi fait le tour de la planète sur les toiles de ce peintre génial. Le square lui rend hommage, orné de deux platanes remarquables. Rien de plus. Mais rien de moins ! Dans le passage du Facteur Roulin, jouxtant le square, les heuchères « désespoirs du peintre » évoquent Van Gogh.
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