L' Amphithéâtre romain
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Pour profiter pleinement de votre visite, nous vous conseillons l’achat d’un pass (disponible sur notre billetterie en ligne) qui vous permettra de visiter de manière plus économique les différents musées et monuments de la ville. Des visites guidées, combats de gladiateurs, animations romaines, ont lieux durant chaque vacances scolaires. Des spectacles culturels, sportifs et taurins s’y déroulent également de Pâques à fin septembre.
Attention, l’amphithéâtre est difficilement accessible aux personnes à mobilité réduite. Il est également soumis à des fermetures exceptionnelles lors de fêtes et manifestations.
Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs étages.
Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l'édifice ne fut dégagé qu'au XIXème siècle. Il retrouva alors, pour partie, sa fonction initiale, notamment avec la tauromachie, ce qui lui vaut son appellation courante actuelle "d'arènes ".
C'est aujourd'hui le monument de la ville le plus visité, portant ainsi l'image d'Arles dans le monde entier.
Avec un grand axe de 136 mètres de longueur et un petit axe de 107 mètres, l'amphithéâtre d'Arles est légèrement plus grand que celui de Nîmes et occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain. Il a une forme d'ellipse. La façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre, séparés par des piédroits, massifs de section rectangulaire. Une ouverture plus large souligne les extrémités des deux axes du monument. L'entrée principale ne se trouvait pas au nord comme aujourd'hui, mais du coté ouest où l'on voit les vestiges d'un escalier donnant sur la ville.
La cavea, espace réservé aux spectateurs, comprenait 34 gradins, divisés en quatre séries : les maeniana, où les spectateurs étaient répartis selon leur rang social. On estime la capacité initiale du monument à quelque 21 000 personnes. Pour permettre aux visiteurs d'accéder aux différents gradins, avait été développé un ingénieux dispositif de galeries circulaires, de passages horizontaux, et d'escaliers disposés alternativement.
Au rez-de-chaussée, la galerie extérieure est particulièrement remarquable, notamment par sa couverture de grandes dalles monolithes. Elle donnait accès à une galerie intérieure, voûtée en plein cintre, qui s'ouvrait sur le premier maenianum et sur la partie basse du deuxième. De la galerie extérieure, des escaliers permettaient également d'atteindre le premier entresol, d'où on avait accès soit au deuxième maenanium, soit à la galerie extérieure du premier étage. Ce système de circulation verticale et horizontale permettait ainsi d'atteindre le niveau le plus élevé de l'édifice. Un attique, aujourd'hui disparu, surmontait la façade : là étaient fixés les mâts servant à tendre un velum destiné à protéger les spectateurs du soleil.
La partie centrale réservée aux jeux et combats (l'arène proprement dite) était séparée des gradins par un mur soigneusement appareillé : le mur du podium revêtu de grandes dalles de pierre. Le sol de la piste était plus élevé d'environ 2 mètres que le niveau actuel. Il était en effet formé d'un plancher en bois, dont les lames reposaient sur un bourrelet de pierre, au sommet de la partie inférieure du podium. La machinerie nécessaire aux spectacles logeait entre les murs et socles qui assuraient la stabilité de l'arène.
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Pour profiter pleinement de votre visite, nous vous conseillons l’achat d’un pass (disponible sur notre billetterie en ligne) qui vous permettra de visiter de manière plus économique les différents musées et monuments de la ville. Des visites guidées, combats de gladiateurs, animations romaines, ont lieux durant chaque vacances scolaires. Des spectacles culturels, sportifs et taurins s’y déroulent également de Pâques à fin septembre.
Attention, l’amphithéâtre est difficilement accessible aux personnes à mobilité réduite. Il est également soumis à des fermetures exceptionnelles lors de fêtes et manifestations.
Dans leur élévation initiale, les gradins pouvaient recevoir environ 21 000 spectateurs, dont les flux étaient savamment organisés par un réseau de portes, galeries et escaliers, sur plusieurs étages.
Devenu dès le début du Moyen Âge une véritable ville close et fortifiée, l'édifice ne fut dégagé qu'au XIXème siècle. Il retrouva alors, pour partie, sa fonction initiale, notamment avec la tauromachie, ce qui lui vaut son appellation courante actuelle "d'arènes ".
C'est aujourd'hui le monument de la ville le plus visité, portant ainsi l'image d'Arles dans le monde entier.
Avec un grand axe de 136 mètres de longueur et un petit axe de 107 mètres, l'amphithéâtre d'Arles est légèrement plus grand que celui de Nîmes et occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain. Il a une forme d'ellipse. La façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre, séparés par des piédroits, massifs de section rectangulaire. Une ouverture plus large souligne les extrémités des deux axes du monument. L'entrée principale ne se trouvait pas au nord comme aujourd'hui, mais du coté ouest où l'on voit les vestiges d'un escalier donnant sur la ville.
La cavea, espace réservé aux spectateurs, comprenait 34 gradins, divisés en quatre séries : les maeniana, où les spectateurs étaient répartis selon leur rang social. On estime la capacité initiale du monument à quelque 21 000 personnes. Pour permettre aux visiteurs d'accéder aux différents gradins, avait été développé un ingénieux dispositif de galeries circulaires, de passages horizontaux, et d'escaliers disposés alternativement.
Au rez-de-chaussée, la galerie extérieure est particulièrement remarquable, notamment par sa couverture de grandes dalles monolithes. Elle donnait accès à une galerie intérieure, voûtée en plein cintre, qui s'ouvrait sur le premier maenianum et sur la partie basse du deuxième. De la galerie extérieure, des escaliers permettaient également d'atteindre le premier entresol, d'où on avait accès soit au deuxième maenanium, soit à la galerie extérieure du premier étage. Ce système de circulation verticale et horizontale permettait ainsi d'atteindre le niveau le plus élevé de l'édifice. Un attique, aujourd'hui disparu, surmontait la façade : là étaient fixés les mâts servant à tendre un velum destiné à protéger les spectateurs du soleil.
La partie centrale réservée aux jeux et combats (l'arène proprement dite) était séparée des gradins par un mur soigneusement appareillé : le mur du podium revêtu de grandes dalles de pierre. Le sol de la piste était plus élevé d'environ 2 mètres que le niveau actuel. Il était en effet formé d'un plancher en bois, dont les lames reposaient sur un bourrelet de pierre, au sommet de la partie inférieure du podium. La machinerie nécessaire aux spectacles logeait entre les murs et socles qui assuraient la stabilité de l'arène.
Site / monument
Arles
La Camargue
Fermé du vendredi au lundi de Pâques.
Du 01/05 au 30/09, tous les jours de 9h à 19h.
Du 01/10 au 31/10, tous les jours de 9h à 18h.
Du 02/11 au 28/02, tous les jours de 10h30 à 16h30.
Dernière entrée 16h.
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 €.
Du 01/04 au 31/12/2024
Plein tarif : 11 €
Tarif réduit : 9 €.
Gratuit pour les moins de 18 ans.
Billet couplé Amphithéâtre + théâtre antique.
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