Festival Souvenirs d’enfance : la solidarité au menu

Louis Petre et l’association Ebullition, qu’on avait déjà vu à l’œuvre lors du grand tremblement de terre du Maroc en 2003, remettent le couvert, à Marseille cette fois, avec un festival d’un genre nouveau.

Leur ambition ? « Apporter une aide concrète aux enfants les plus vulnérables dans tous les pays avec l’accès à de l’eau potable, de la nourriture et du matériel médical pour assurer les premiers secours notamment ».
« J’ai pris conscience de la fragilité des enfants qui sont les plus exposés lors des grandes crises, explique le jeune ambassadeur marseillais de l’Unicef.  A mon retour du Maroc, j’ai rencontré des représentants de l’Unicef, qui revendique peu d’actions à Marseille, et ils ont été enthousiastes à l’idée de faire bouger les choses ».

Le choix des Grandes Tables de la Friche Belle-de-Mai s’est rapidement imposé, Fabrice Lextrait et Marie-Josée Ordener acceptant d’accueillir un grand dîner pour le lancement de cette semaine. « Entreprises, particuliers… Tout le monde sera bienvenu avec une participation au repas de 60 €, mais on peut donner plus ! », enjoint Louis

Sous la houlette du chef Michel Portos, le dîner d’ouverture sera confié à quatre autres cuisiniers, d’Erika Blu à Hugues Mbenda, de Shéhérazade Alfonso à Maimiti Lemoine. Le menu, en cinq étapes, sera inspiré par les souvenirs d’enfance. La mémoire des chefs sera projetée sur grand écran avant d’être dressée dans les assiettes et servie à table. La soirée sera ponctuée par une performance live de l’artiste Tallisker et des témoignages d’humanitaires de l’Unicef. 

« Il me semblait important de participer à ce festival car tout ce qui contribue au bonheur des enfants nous concerne, explique Michel Portos. Et puis, tout notre métier se nourrit des réminiscences de l’enfance, le thème me semblait des plus pertinents ». L’intégralité des fonds perçus lors de ce dîner de gala financera des kits d’urgence qui seront envoyés en Ukraine, Gaza et tous les autres théâtres d’opérations de l’ONG humanitaire. « Il faut noter que les sociétés Duralex, Metro France, l’éditeur de mobilier Fatboy, le label Ecotable ou le Fooding contribuent financièrement à la réussite de l’opération », complète Louis Pètre, 24 ans à peine.
 

Toute la semaine qui suivra, 21 restaurants participants au festival, du Nhow hôtel au Monticole culinaire, du Cédrat x Mama Kyuna à Lottie, proposeront un plat « Souvenirs » ; à chaque commande, un pourcentage sera reversé afin d’amplifier le mouvement de solidarité. Avec, pour Michel Portos un message qui sonne comme un conseil d’ami : - Venez, rencontrez des chefs méritants, régalez-vous ! Vous soutiendrez une noble cause !»