LES 13 DESSERTS : LES GOURMANDISES SUCRÉES
Publiée le ven 29/11/2019 - 01:00 / mis à jour le jeu 18/11/2021 - 01:00
Les 13 desserts, une tradition du Noël provençal. Mais connaissez-vous tous les fruits et sucreries qui les composent ? Après les fruits, découvrez les sucreries des treize desserts.
Pour accompagner les fruits, voici les sucreries
Les Treize Desserts gourmands et sucrés
L'Américain Thomas A. Janvier a raconté dans un ouvrage publié en 1903 – « The Christmas kalends of Provence and some other provençal festivals » –, une veillée de Noël à laquelle il fut invité, dans une famille à Saint-Rémy-de-Provence, en 1890 : «La seconde partie du gros souper fut une telle explosion de sucreries que l'on aurait pu croire à une collision, dans l'espace, d'une comète avec la boutique d'un confiseur».
Les provençaux seraient-ils des gourmands ?
Dire que les Provençaux aiment les sucreries est un euphémisme et les oreillettes, beignets de pommes, œufs au lait, pâtes de coings, confitures de fruits, pralines sont présents sur les tables des Treize desserts à des degrés divers selon la richesse et la tradition de chaque maison. Au fil des ans, l’ouverture de la Provence sur le monde aidant, les chocolats, papillotes, fondants, marrons glacés et autres bûches ont rejoint la pompe à l'huile et le nougat, « mets sacramentels » comme les qualifiait Frédéric Mistral.
Frédéric Mistral parlait de la pompe à huile et du nougat comme des "mets sacramentels" des 13 desserts.
La pompe à huile, l'unique dessert obligatoire dans la tradition du Noël Provençal
La Pompe à l'huile est unanimement reconnue comme « obligatoire », un mets sans lequel aucun Noël n'est possible. Le Trésor du félibrige distingue la pompe du Gibassié. La première serait une « fouace, galette, gâteau que l'on envoie en présent aux fêtes de Noël » ; le Gibassié étant un « gâteau à jour, une galette percée de trous, un craquelin ». Si vous vous demandez où acheter Pompe ou Gibassié pour le dessert de Noël, nous avons réunit pour vous nos coups de cœur gourmands
Le nougat : le Ying et le Yang des Treize Desserts
Le nougat, prince des fêtes, fût-il noir ou blanc, était à l’origine préparé dans les maisons. Allauch, entre Aubagne et Marseille s’en est fait la spécialité.
Et comme en Provence tout finit en chansons (et avec un canon), pensez au vin cuit ! Sa production a disparu et quelques familles vigneronnes, d’Aix à Salon-de-Provence, font perdurer la flamme de ce vin à la robe orange ambrée. Au nez, ses notes de caramel, pruneaux, abricots et fruits secs en font le compagnon rêvé des treize desserts. Ses arômes de fumé issus de la cuisson au feu de bois feront perdurer la veillée devant la cheminée.
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