À 18 ans, Marthe Sidibé est un espoir du judo français. Mais pour arriver au sommet, les étapes sont encore longues. Un chemin qu’elle est prête à gravir.
D'elle, on ne pourrait retenir que son sourire enjôleur mâtiné de timidité. Un sentiment vite abandonné lorsqu’elle est sur le tatami face à une adversaire. Là, Marthe Sidibé devient une guerrière dont le combat ne peut connaître qu’une issue : la gagne. “Je ne fais pas du judo pour faire du sport. Je fais du sport pour gagner, être la première”.
C’est à 9 ans que cette Marseillaise abandonne les parquets de handball pour les tatamis, avec des débuts difficiles. “Je chutais tout le temps sans comprendre ce qu’il fallait faire”. Très vite, le travail a payé puisqu’à 12 ans, elle combat pour ses premiers championnats de France.
JE PLEURAIS PENDANT LES ENTRAINEMENTS
Très vite, Marthe se donne les moyens de réussir sous la houlette de son (toujours) entraîneur Pierre Bouillot. À force de travail, de répétition de gestes et de beaucoup de larmes, elle parvient à battre ses adversaires et à viser ce qu’elle appelle “la perfection”,
rêvant même d’intégrer l’an prochain l’Insep*, où évoluent les champions de demain.
Actuellement en première année de droit, celle qui veut devenir avocate pour défendre les autres, s’accroche surtout au rêve suprême : faire les Jeux Olympiques en 2024. “C’est encore loin car il y a beaucoup de concurrence, mais oui, je m’entraîne chaque jour pour ça et pourquoi pas, décrocher une médaille”.
En attendant peut-être le grand rendez-vous olympique, Marthe a coché sur son calendrier la date du 5 mars et les prochains championnats de France. Une première étape avant d’arriver au sommet.
Je ne fais pas du judo pour faire du sport. Je fais du sport pour gagner, être la première
Article réalisé en partenariat avec le magazine du Département «Accents de Provence». www.departement13.fr
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