Le club a dévoilé, début juillet, le maillot 2022-23 – tout en sobriété – que les joueurs de l’OM étrenneront pour la première fois en match officiel le 7 août prochain. L’occasion de jeter un œil dans le rétroviseur pour se remémorer les liquettes les plus marquantes du club… et certaines de ses grandes pages.
Le plus nostalgique : le maillot de la saison 1971-72
Sept décennies : c’est le temps qu’aura patienté l’Olympique de Marseille pour décrocher son premier doublé championnat – coupe de France. Cette saison-là, la Canebière vibre au gré des exploits d’un inoubliable duo composé de Roger Magnusson et Josip Skoblar. Deux légendes du club, qui compte également Georges Carnus et Bernard Bosquier. Un effectif taillé pour remporter des titres… et un maillot flanqué d’un sponsor qui, avec du recul, avait tout du message subliminal. On aime aussi ce col en V tricolore très seventies.
Le plus indispensable : le maillot des saisons 1989-90 et 1990-91
Trois ans après l’arrivée de Bernard Tapie à sa tête, le club enchaîne une ½ finale puis une finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions (l’actuelle Champions League). Il possède à cette époque ce qui reste sans doute encore aujourd’hui la plus belle équipe de son histoire. Avec Jean-Pierre Papin, Enzo Francescoli, et les dribbles chaloupés du fantasque Chris Waddle (dont la coupe de cheveux brosse-nuque longue était imitée par les jeunes supporters), l’OM fait rêver. Et Marseille est en feu. Une ère durant laquelle le maillot de l’époque brille comme son équipe. Sa version extérieur, bleue, reste dans toutes les mémoires.
Le plus iconique : le maillot des saisons 1991-92 à 1993-94
Là encore, une époque dorée, qui trouve bien entendu son apogée le 26 mai 1993, lorsque dans la nuit munichoise, Basile Boli propulse d’un coup de tête rageur Marseille sur le toit de l’Europe (victoire 1-0 en finale de la Ligue des Champions face au Milan AC, alors considéré comme la meilleure équipe du monde). Durant trois saisons, les olympiens arborent alors une tunique dont les trois bandes de l’équipementier sont déclinées sur le short. Forcément mythique.
Le plus scintillant : le maillot du centenaire du club (saison 1998-99)
Comme souvent lorsqu’ils ne sont pas aux couleurs historiques du club, il a pu être (très) discuté. Mais force est de constater qu’avec son logo spécialement dessiné pour cette saison anniversaire et sa couleur or, le maillot « Europe » de l’OM version 1998-99 a bel et bien marqué les esprits. Marquante, la saison du centenaire l’a également été, avec une place de dauphin en championnat, une finale de coupe de l’UEFA, et des figures de proue comme Fabrizio Ravanelli, Laurent Blanc, Christophe Dugarry et Robert Pirès.
Le plus improbable : le maillot third de la saison 2005-06
Lui aussi n’a pas vraiment fait l’unanimité dans les travées du Vélodrome, dont les fidèles n’ont pas adhéré à cette version bicolore pour le moins singulière. Une (petite) déception qui sera compensée par l’éclosion d’un gamin de la ville et d’un nouvel arrivant qui s’est vite adapté : Samir Nasri et Franck Ribéry.
Le plus original : le maillot third de la saison 2012-13
Du jamais vu ! Imaginé par Akhenaton (leader du groupe IAM) et l’artiste franco-argentin Pablo Reinoso, cette tunique sombre a la particularité d’être réversible (!). La couleur orange de la « face B » ? Un clin d’œil appuyé aux supporters marseillais qui, aux prémices du mouvement ultra, retournaient leurs bombers pour marquer leur engagement contre le racisme.
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