Le Centre Photographique Marseille inaugure, le 23 novembre 2018 à deux pas de la place de la Joliette à Marseille, un lieu dédié à la photographie, qui associe formes artistiques et pratiques sociales.
Aujourd’hui tout le monde est photographe, et l‘ambition du Centre Photographique Marseille est de présenter, d’initier, de clarifier, de faire découvrir, de faire pratiquer, de surprendre... pour mieux connaître la place de la photographie dans notre société actuelle.
Fierté et émotions pour Erick Gudimard, le directeur, qui ouvre ici le premier lieu dédié à la photo sous toutes ses formes depuis 10 ans en France ! Expositions, ateliers de pratiques amateurs, éducation à l’image à destination de la jeunesse, installation numérique, vidéo, documentaire, oeuvres participatives, écritures transmédias, graphisme… Ce lieu arty et convivial a pour vocation la monstration, l’expérimentation, l’hybridation, le partage, la découverte, l’éducation, la formation, le divertissement, mais également d’accompagner les publics dans leur découverte de la photographie et d’aider au développement des initiatives autour de la photographie.
Aujourd'hui les nombreux festivals (Les Rencontres d'Arles, la Photographie Marseille, la Nuit de l'Instant ou le salon Polyptyque) ainsi que la seule école nationale de la photographie de France, font de notre département un pôle attractif et majeur de la Photographie.
La programmation est essentiellement axée sur la photographie contemporaine. Avec l’oeuvre et l’image photographique comme supports, le CPM prend en compte les mutations, usages et innovations, et les étroites relations qu’elles entretiennent avec les autres pratiques artistiques.
Ces évolutions amènent à porter aujourd’hui une ambition autour de l’image photographique qui se veut originale et innovante ; originale car elle se développe autant sur les formes artistiques que sur les pratiques sociales ; innovante car elle s’appuie sur un principe de co-construction active et dans une logique de développement de réseaux et de partenariats.
Un lieu nouveau mais une histoire ancienne. Avant de devenir le Centre Photographique Marseille en 2018, l’association Les Ateliers de l’Image proposaient déjà tout au long de l’année des actions artistiques et pédagogiques en photographie à Marseille et ses alentours.
Installée au coeur du Panier pendant 22 ans, l’association s’est appuyée sur un travail régulier avec des artistes locaux et internationaux pour développer des actions artistiques autour de la photographie contemporaine et accessibles au grand public. Ils ont créé un pôle d’éducation à l’image photographique luttant pour l’accès à l’éducation et à la culture, en mettant à contribution les artistes de la région.
Le Centre Photographique Marseille se nourrit des nombreuses actions déjà engagées par Les Ateliers de l’Image, que ce soit avec les établissements scolaires, les partenaires sociaux, les acteurs du monde éducatif, social ou économique.
Ses activités
Une programmation artistique exigeante : expositions, programmation parallèle, évènements ponctuels accompagnés de conférences, projections, rencontres...
Des événements récurrents tels que le Festival La Nuit de l’Instant et le Salon Polyptyque.
Des ateliers d’éducation à l’image à destination du jeune public ou des adultes amateurs.
Des formations et masterclass à la pratique photographique, aux images et aux nouveaux médias à destination des amateurs et professionnels.
Des visites particulières organisées pour le public du Centre (visites chantées, dansées, augmentées, créatives, pique-nique...).
Un centre de ressources et de documentation comprenant un millier d’ouvrages et des équipements informatiques et multimédia
Des outils pédagogiques à destinations de différents publics pour accéder au savoir et à la compréhension de la pratique photographique.
L'inauguration du Centre
L'exposition inaugurale invite Monique Deregibus,artiste marseillaise, à présenter son travail Hypothèse du Regard, variations discontinues et greffes instables. Des tirages saisis pendant dix ans dans les déserts du Nouveau-Mexique.
Et en parallèle, Philippe Terrier-Hermann et la jeune réalisatrice marocaine Randa Maroufi présentent respectivement leur film La possibilité d’un rêve, des hommes en trop, une île (témoignages de clandestins en visio-conférence avec cinq femmes), et Stand-by Office (long plan-séquence, dans les couloirs et les pièces d’un immeuble de bureaux où perçoit des gestes quotidiens et parfois inhabituels et étonnants).
Lors du week-end inaugural, on retrouvera des projections de ces artistes au FRAC, grand partenaire du projet.
À partir de 2019, les accrochages proposeront parfois des expositions personnelles, comme le travail de Jean-Louis Garnell (artiste majeur de la photographie française actuelle) ou des artistes plus jeunes comme Cédrick Eymenier dès février prochain avec son travail en mode improvisé, mais également des projets collectifs. L’espace sera divisé en plusieurs expositions parallèles. Des cycles de dix semaines d’exposition succèderont à d’autres, plus courts qui permettront d'accueillir des propositions ponctuelles.
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