ENIGME SPORTIVE POUR TOUS !
Depuis 2004, le Ministère de la jeunesse et des sports agrée une « Fédération française de course camarguaise ».
Voici donc une activité traditionnelle, ancrée dans son territoire (les taureaux, les manades, la Camargue et le delta du Rhône, les arènes…), devenue un sport à part entière, reconnu nationalement.
Ici, on appelle cela la « bouvine » et on y inclut toutes les activités liées au taureau, de l’élevage au spectacle proposé par les raseteurs, ces risque-tout qui à l’aide d’un crochet doivent courir vers l’animal pour lui arracher une cocarde, un gland ou une ficelle avant de sauter par-dessus la barrière, fin spectaculaire de ce mouvement d’approche, de frôlement, de crochetage puis de fuite appelé raset
Les raseteurs sont assistés de tourneurs, souvent des anciens de la Course, qui s’efforcent d’attirer le taureau pour le positionner idéalement.
Traditionnellement, la course camarguaise est précédée de l’abrivado -l’arrivée des taureaux aux arènes sous la conduite des gardians- et suivie de la bandido, qui décrit le mouvement inverse. Ainsi donc, ce sont les taureaux qui constituent de bout en bout le cœur battant de la course camarguaise.
Pour valider votre étape de « La Course à la Culture », retrouvez dans les salles du musée le costume blanc de René Allègre, raseteur entre 1930 et 1940.
Programmation officielle "la Course à la culture"
Articles les + lus