Mimicry-Empathy - Susanne Bürner
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© Wiktor Gutt & Waldemar Raniszewski - Mimicry-Empathy - Fræme - Friche Belle de Mai
Mimicry-Empathy - Susanne Bürner - 12262954
Exposition collective initiée par l'artiste Susanne Bürner, qui aborde les domaines émotionnellement incontrôlables du mimétisme et questionne la construction des identités culturelles.
Prenant la biologie comme point initial, les œuvres de l’exposition explorent les processus mimétiques fondés sur la compréhension de l’autre et l’empathie pour son vis-à-vis. Elles présentent des techniques d’assimilation à un contexte donné ; abordent la dissimulation et la disparition d’animaux et d’êtres humains ; dupent notre perception via le trompe-l’œil.
On pense généralement que ces mécanismes d’adaptation peuvent présenter un avantage pour l’organisme en question. Cependant, dans son essai « Mimétisme et psychasthénie légendaire », le sociologue Roger Caillois soutient que, contrairement aux idées reçues, les animaux se fondent dans leur environnement non pas pour leur propre bien, mais par désir mythologique de dissolution dans le monde. Les œuvres de l’exposition interrogent cette relation entre l’intention pragmatique de devenir autre et l’émancipation de cette finalité́ même.
Après tout, une véritable empathie n’est viable qu’en l’absence de but. La capacité à faire cette distinction est la clé du développement d’une identité propre. Le psychanalyste Gohar Homayounpour déclare dans Contre l’empath « isme »: Le mot clé́ d’une véritable empathie réside dans la « séparation », dans la capacité́ essentielle à reconnaître la différence. Sinon, je ne fais qu’apprendre à vous connaître pour vous attaquer, pour vous manger. Car mon narcissisme insatiable a besoin d’être nourri encore et encore.
Les œuvres de Mimicry—Empathy négocient de diverses manières la formation des identités par le biais du mimétisme expérimental. Les visiteur·ses sont invité·es à découvrir des modes de soi dans le miroir de l’exposition.
Mimicry-Empathy est un projet qui peut prendre différentes formes selon les lieux où il est présenté. Montré pour la première fois en 2018 à la Fondation Lajevardi à Téhéran sous la forme d’une exposition accompagnée de projections, d’ateliers et de conférences, il a été suivi en 2020 par un livre éponyme. Le projet développera de nouvelles formes dans d’autres lieux.
Susanne Bürner est une artiste basée à Berlin. À travers un large spectre de sujets, elle explore les dimensions psychologiques des images, dirigeant l’attention du·de la spectateur·rice sur les questions de présence et d’absence incluant sa projection personnelle. L’architecture joue un rôle essentiel dans son travail, comme tentative humaine de structuration de l’espace et de la société, et d’agencement méthodique de nos vies.
Son travail a été exposé au Los Angeles Filmforum, CAPC Bordeaux, Hamburger Bahnhof Berlin, Hygiene Museum Dresden, Kunstraum Kreuzberg, South London Gallery, Fotomuseum Winterthur. Elle a organisé des expositions et des projections à la Galerie Giti Nourbakhsch Berlin, L40 Berlin, Videonale Bonn et Lajevardi Foundation Tehran
On pense généralement que ces mécanismes d’adaptation peuvent présenter un avantage pour l’organisme en question. Cependant, dans son essai « Mimétisme et psychasthénie légendaire », le sociologue Roger Caillois soutient que, contrairement aux idées reçues, les animaux se fondent dans leur environnement non pas pour leur propre bien, mais par désir mythologique de dissolution dans le monde. Les œuvres de l’exposition interrogent cette relation entre l’intention pragmatique de devenir autre et l’émancipation de cette finalité́ même.
Après tout, une véritable empathie n’est viable qu’en l’absence de but. La capacité à faire cette distinction est la clé du développement d’une identité propre. Le psychanalyste Gohar Homayounpour déclare dans Contre l’empath « isme »: Le mot clé́ d’une véritable empathie réside dans la « séparation », dans la capacité́ essentielle à reconnaître la différence. Sinon, je ne fais qu’apprendre à vous connaître pour vous attaquer, pour vous manger. Car mon narcissisme insatiable a besoin d’être nourri encore et encore.
Les œuvres de Mimicry—Empathy négocient de diverses manières la formation des identités par le biais du mimétisme expérimental. Les visiteur·ses sont invité·es à découvrir des modes de soi dans le miroir de l’exposition.
Mimicry-Empathy est un projet qui peut prendre différentes formes selon les lieux où il est présenté. Montré pour la première fois en 2018 à la Fondation Lajevardi à Téhéran sous la forme d’une exposition accompagnée de projections, d’ateliers et de conférences, il a été suivi en 2020 par un livre éponyme. Le projet développera de nouvelles formes dans d’autres lieux.
Susanne Bürner est une artiste basée à Berlin. À travers un large spectre de sujets, elle explore les dimensions psychologiques des images, dirigeant l’attention du·de la spectateur·rice sur les questions de présence et d’absence incluant sa projection personnelle. L’architecture joue un rôle essentiel dans son travail, comme tentative humaine de structuration de l’espace et de la société, et d’agencement méthodique de nos vies.
Son travail a été exposé au Los Angeles Filmforum, CAPC Bordeaux, Hamburger Bahnhof Berlin, Hygiene Museum Dresden, Kunstraum Kreuzberg, South London Gallery, Fotomuseum Winterthur. Elle a organisé des expositions et des projections à la Galerie Giti Nourbakhsch Berlin, L40 Berlin, Videonale Bonn et Lajevardi Foundation Tehran
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Exposition collective initiée par l'artiste Susanne Bürner, qui aborde les domaines émotionnellement incontrôlables du mimétisme et questionne la construction des identités culturelles.
Prenant la biologie comme point initial, les œuvres de l’exposition explorent les processus mimétiques fondés sur la compréhension de l’autre et l’empathie pour son vis-à-vis. Elles présentent des techniques d’assimilation à un contexte donné ; abordent la dissimulation et la disparition d’animaux et d’êtres humains ; dupent notre perception via le trompe-l’œil.
On pense généralement que ces mécanismes d’adaptation peuvent présenter un avantage pour l’organisme en question. Cependant, dans son essai « Mimétisme et psychasthénie légendaire », le sociologue Roger Caillois soutient que, contrairement aux idées reçues, les animaux se fondent dans leur environnement non pas pour leur propre bien, mais par désir mythologique de dissolution dans le monde. Les œuvres de l’exposition interrogent cette relation entre l’intention pragmatique de devenir autre et l’émancipation de cette finalité́ même.
Après tout, une véritable empathie n’est viable qu’en l’absence de but. La capacité à faire cette distinction est la clé du développement d’une identité propre. Le psychanalyste Gohar Homayounpour déclare dans Contre l’empath « isme »: Le mot clé́ d’une véritable empathie réside dans la « séparation », dans la capacité́ essentielle à reconnaître la différence. Sinon, je ne fais qu’apprendre à vous connaître pour vous attaquer, pour vous manger. Car mon narcissisme insatiable a besoin d’être nourri encore et encore.
Les œuvres de Mimicry—Empathy négocient de diverses manières la formation des identités par le biais du mimétisme expérimental. Les visiteur·ses sont invité·es à découvrir des modes de soi dans le miroir de l’exposition.
Mimicry-Empathy est un projet qui peut prendre différentes formes selon les lieux où il est présenté. Montré pour la première fois en 2018 à la Fondation Lajevardi à Téhéran sous la forme d’une exposition accompagnée de projections, d’ateliers et de conférences, il a été suivi en 2020 par un livre éponyme. Le projet développera de nouvelles formes dans d’autres lieux.
Susanne Bürner est une artiste basée à Berlin. À travers un large spectre de sujets, elle explore les dimensions psychologiques des images, dirigeant l’attention du·de la spectateur·rice sur les questions de présence et d’absence incluant sa projection personnelle. L’architecture joue un rôle essentiel dans son travail, comme tentative humaine de structuration de l’espace et de la société, et d’agencement méthodique de nos vies.
Son travail a été exposé au Los Angeles Filmforum, CAPC Bordeaux, Hamburger Bahnhof Berlin, Hygiene Museum Dresden, Kunstraum Kreuzberg, South London Gallery, Fotomuseum Winterthur. Elle a organisé des expositions et des projections à la Galerie Giti Nourbakhsch Berlin, L40 Berlin, Videonale Bonn et Lajevardi Foundation Tehran
On pense généralement que ces mécanismes d’adaptation peuvent présenter un avantage pour l’organisme en question. Cependant, dans son essai « Mimétisme et psychasthénie légendaire », le sociologue Roger Caillois soutient que, contrairement aux idées reçues, les animaux se fondent dans leur environnement non pas pour leur propre bien, mais par désir mythologique de dissolution dans le monde. Les œuvres de l’exposition interrogent cette relation entre l’intention pragmatique de devenir autre et l’émancipation de cette finalité́ même.
Après tout, une véritable empathie n’est viable qu’en l’absence de but. La capacité à faire cette distinction est la clé du développement d’une identité propre. Le psychanalyste Gohar Homayounpour déclare dans Contre l’empath « isme »: Le mot clé́ d’une véritable empathie réside dans la « séparation », dans la capacité́ essentielle à reconnaître la différence. Sinon, je ne fais qu’apprendre à vous connaître pour vous attaquer, pour vous manger. Car mon narcissisme insatiable a besoin d’être nourri encore et encore.
Les œuvres de Mimicry—Empathy négocient de diverses manières la formation des identités par le biais du mimétisme expérimental. Les visiteur·ses sont invité·es à découvrir des modes de soi dans le miroir de l’exposition.
Mimicry-Empathy est un projet qui peut prendre différentes formes selon les lieux où il est présenté. Montré pour la première fois en 2018 à la Fondation Lajevardi à Téhéran sous la forme d’une exposition accompagnée de projections, d’ateliers et de conférences, il a été suivi en 2020 par un livre éponyme. Le projet développera de nouvelles formes dans d’autres lieux.
Susanne Bürner est une artiste basée à Berlin. À travers un large spectre de sujets, elle explore les dimensions psychologiques des images, dirigeant l’attention du·de la spectateur·rice sur les questions de présence et d’absence incluant sa projection personnelle. L’architecture joue un rôle essentiel dans son travail, comme tentative humaine de structuration de l’espace et de la société, et d’agencement méthodique de nos vies.
Son travail a été exposé au Los Angeles Filmforum, CAPC Bordeaux, Hamburger Bahnhof Berlin, Hygiene Museum Dresden, Kunstraum Kreuzberg, South London Gallery, Fotomuseum Winterthur. Elle a organisé des expositions et des projections à la Galerie Giti Nourbakhsch Berlin, L40 Berlin, Videonale Bonn et Lajevardi Foundation Tehran
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Mercredi au vendredi : 14h à 19h
Samedi et dimanche : 13h à 19h.
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